• Immigration: il n'y a pas d'alternative

    Voici enfin un ratio qui parle et que résume une infographie de l'AFP.

    C'est, en effet, la question de la pression démographique provenant de la demande d'asile qui est centrale. On voudra bien me pardonner l'immodestie de renvoyer à un article de ce blog où je soulignais la relation directe existant entre ce phénomène et la faiblesse de renouvellement des populations. On en trouve ici l'éclatante confirmation. Moins un pays renouvelle sa population par croissance naturelle plus le poids relatif de l'immigration y est fort et, fatalement, plus l'immigration y est nécessaire. Le bon sens même conduit à accepter cela.  Les cartes de mon article en référence le montraient de façon accablante. 

    La question fondamentale pour savoir quelle est la charge effective de ces populations migrantes est de savoir ce que l'on consacre à leur intégration pratique pour qu'en effet, on ne les retrouve pas dans la délinquance: enseignement de la langue, mise au jour des compétences, etc. Ne cherchez pas, hormis des courageuses associations, on ne fait rien ou si on fait quelque chose on le fait en se cachant. Ce serait le meilleur moyen de perdre les élections. Les ravages du court termisme en cette matière sont terrifiants. 

    Reprenons à notre compte l'hypothèse la plus populaire: fermons les frontières à 100%. Mais tonnerre, personne n'a jamais vu une frontière? On y passe comme dans du beurre! L'hypothèse de la fermeture des frontières est une sorte de délire dont absolument tout le monde sait qu'elle n'a aucun fondement. Il ne sert rigoureusement à rien de l'évoquer - les considérations morales étant au surplus, bien sûr, mises de côté. C'est-à-dire qu'on emploie des mots vides, on fait du bruit avec la bouche, mais ça ne peut avoir aucune consistance. Même le terrifiant mur entre le Mexique et les États-Unis est franchi.

    Je ne suis pas plus vertueux que les autres. Je n'aime pas davantage les populations qui m'intriguent ou m'inquiètent. J'aime avoir le sentiment que mon petit coin ne bouge pas. Nous sommes tous comme cela. Mais la question n'est pas de savoir s'il y a une politique alternative. Il n'y en a aucune. La force du désespoir ne se combat pas. Toute autre assertion est mensongère. Mais le mensonge domine.


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