• Ultimes sursauts avant la mortUltimes sursauts avant la mortIl vaut mieux entendre ça qu'être sourd mais franchement prendre simultanément dans la figure, le même soir, l'annonce des ambitions simultanées de l'UMP et du PS avec l'un qui veut avoir une "armée" de militants et l'autre qui en veut 500 000, ça pose vraiment la question de savoir où vivent ces gens-là. Ils ne vont jamais au café? A part de vivre sans arrêt entre eux, leur arrive-t-il de faire une partie de boules, de se bourrer un peu la gueule, un samedi soir devant des potes? Et de les écouter? Oui, de les écouter?

    Ultimes sursauts avant la mortVINDICATIFS.- Qui parle des partis aujourd'hui, à part les partis eux-mêmes? Lequel de vos amis est membre d'un parti et le dit bien fort? Ah, l'association de ceci-celà, c'est autre chose! Le tennis-club pour les ludiques ou l'association de défense pour les vindicatifs, ça volontiers. Mais le parti?

    J'ai une amie qui voulut, il y a fort longtemps, adhérer au PS. D'abord, l'amie en question se prit les pieds dans le tapis en voulant adhérer  par internet. Elle découvrit, à sa surprise, qu'elle était invitée à une réunion de section du PS de Gand parce que le système était si mal fait qu'elle ne s'était pas rendu compte qu'elle avait adhéré au parti socialiste belge. Puis, elle finit par se retrouver au PS de Lyon. Elle a un artisanat modeste mais dynamique. Et elle n'a pas tardé à s'enfuir lorsqu'elle a découvert le courroux que provoquait chez ses camarades de parti - qui ne le sont pas restés longtemps- le fait que ses revenus venaient de la différence résultant des recettes et des dépenses, c'est-à-dire -horreur!- les profits. On rêve!

    Ultimes sursauts avant la mortUltimes sursauts avant la mortQUI FAIT BOUGER?.- D'ailleurs, localement, regardez un peu: qu'est-ce qui fait bouger alentour de chez vous? Où avez-vous vu que ce soit une section de parti? Des associations, des groupements, des sociétés, autant que vous voudrez, mais des sections de partis, où ça? D'ailleurs, moi qui vit entre la Suisse et la France, j'en ai une preuve chaque fois que j'ouvre un journal local suisse. Il est banal de trouver, dans la presse suisse, un compte rendu de la réunion de la section cantonale, voire locale, de tel ou tel parti. En France, où avez-vous vu ça? Jamais. C'est tout de même extrêmement éloquent de la participation à la vie publique locale, la seule qui compte. Les tréteaux nationaux, le journal de 20 heures, c'est du spectacle. Mais rencontrer Dupont, celui avec lequel on écluse un verre de blanc, qui vous dise: "Ah samedi, au parti, on a parlé de ceci-celà". Ca n'arrive jamais.

    L'ancrage dans la société profonde s'est rompu. Passer au 20 heures, ça n'est pas un ancrage. Ni d'avoir un beau site internet.  Ca ne veut d'ailleurs aucunement dire que des groupes parfaitement ancrés ne mènent pas d'actions à fort impact politique. Mais c'est toute autre chose. Et c'est même un signe très fort: ceux qui veulent mener une action politique ont désormais décidé de passer par ailleurs. C'est un formidable signal qui devrait être perçu par les états-majors. Car c'est un signal CONTRE eux. C'est un signal qui leur dit: "Vos petits jeux, on ne s'y retrouve plus. Alors, nous, on joue ailleurs."

    Ultimes sursauts avant la mortY CROIENT-ILS EUX-MÊMES?.- D'ailleurs, ces mouvements de mentons du week-end vont faire sourire jusqu'aux grands élus eux-mêmes, ceux qui sont pourtant dûment encartés. Il ne faut pas cinq minutes autour d'un café lors d'une rencontre avec eux pour qu'ils vous disent que les partis sont morts.

    A la fin des fins, donc, quel est le sens de ces propos de tribune? A qui les orateurs veulent-ils faire croire qu'ils croient eux-mêmes à ce qu'ils racontent? Il y a un vrai problème là. Le pire étant qu'en effet, statistiquement, ils ont de beaucoup plus fortes probabilités de gouverner que les associatifs sympas dont je parlais plus haut. C'est même pour ça que ça mal.

    Ultimes sursauts avant la mortPetit ajout deux jours plus tard: Sarko nomme maintenant une fille d'extrême droite à la direction de l'UMP et ceux qui n'y comprenais déjà plus grand chose apprendront qu'elle a été recommandée par NKM, vous savez, celle qui a écrit un bouquin contre le FN.


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  • La prochaine fois, je vote ChiracL'annonce du soutien de Chirac à Juppé dans la compétition à droite pour la présidentielle apporte un vent de fraîcheur qui nous manquait. Jacques Chirac est en politique depuis 1965, Alain Juppé depuis 1976, Sarkozy depuis 1982 environ. Soit 49 ans pour le premier, 38 ans pour le deuxième, 32 ans pour le troisième. Rien que du frais et de l'inédit. Il est tout de même assez intéressant de voir la difficulté d'un grand parti conservateur, bien implanté, avec plein d'élus de tous les côtés, incapable de sortir des figures nouvelles. On fait faire de la figuration par Bruno Le Maire, 16 ans en politique et Hervé Mariton, 31 ans en politique.

    La mascotte de NicolasLa prochaine fois, je vote ChiracFÊLURES.- Mais pour le coup, on sent que les rhumatismes sont là et bien là. L'arrivée du Sauveur n'a pas provoqué les conversions auxquelles on s'attendait. Malgré un barouf rare avant son acte de candidature officiel à la présidence de l'UMP, campagne de com de pro,  il est difficile de ne pas voir de nombreuses fêlures. Telle parlementaire peu connue qui parle de la "terreur" que feraient régner les équipes de Sarkozy, pour obtenir des ralliements; son propre porte-plume, Henri Guaino, qui fait plus que le sceptique; les bons sénateurs UMP qui refusent de désigner un sarkozyste à la présidence du Sénat, et un autre à la présidence du groupe; son ancienne âme damnée Patrick Buisson qui, dans les colonnes mêmes de la gazette de l'UMP, Valeurs Actuelles, prédit qu'il ne tiendra même pas jusqu'à la candidature. Et, pour couronner le tout, l'ancien président qui annonce son soutien à Juppé. Tout cela sera oublié dans trois semaines, mais un élan c'est quelque chose de physique, un souffle, quelque chose qui emporte. Là, non. C'est tout. On en est toujours à une majorité de Français dans les sondages qui ne souhaitent pas son retour ni à la tête de l'UMP, ni à la tête du pays. Et puis, ça n'est même pas cela. On s'ennuie. Ca n'est pas intéressant.  Même le Figaro - ce n'est pas une faute de frappe, j'écris bien le Figaro- relève parmi ses internautes des réactions sceptiques: "Nicolas Sarkozy a abordé six points importants (...).  Des idées que les lecteurs jugent tardives. «C'est bien beau de faire des propositions, mais pourquoi maintenant? Pourquoi devrait-on croire que cette fois-ci, il aura le courage qui lui a tant manqué lors de son quinquennat?» écrit Ja6047, un ancien militant UMP qui avait voté pourtant voté pour lui en 2007. Bonsai Du 40 poursuit: «Tous les politiques ont des grands projets tant qu'ils ne sont pas aux commandes. N'a-t-il pas eu le temps de faire ce qu'il préconise aujourd'hui? Il leur en faut du temps...» (...)  Et quid de ses idées? Les internautes sont majoritairement peu enthousiastes. «C'est tout ce qu'il a à proposer? On est loin du compte.» écrit Izobad. Lola A considère ces mesures comme incohérentes: «Il n'a pas peur des paradoxes. Pour ce qui est de la PMA pour les couples hétérosexuels infertiles à inscrire dans la Constitution, c'est discriminatoire donc certainement impossible. Et s'il parle de ça, c'est évident qu'il ne reviendra pas sur le mariage pour tous.» Jeremy J conclut: «Nous parler de référendums est drôle sachant qu'en 2005 nous en avons rejeté un sur l'Europe et une fois qu'il est arrivé au pouvoir, il l'a fait annuler...»

    De nombreux commentateurs ne souhaitent ainsi pas de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP ni même à la présidence tout court. «Si la droite devait gagner, je pense qu'Alain Juppé, bien que déjà condamné, reste bien plus présentable. Notamment à l'étranger» commente Lastfloor, un abonné très réactif dans les débats du Figaro." A ce rythme, le Figaro va virer gauchiste. Faut se cramponner.Pourquoi la mayonnaise ne prend-elle pas? C'est un mystère de la psychologie collective, mais c'est comme ça.

     

    sondage du JDDSLa prochaine fois, je vote ChiracCOTCHÉ.- Et à propos de ce mystère, je voudrais m'arrêter une nouvelle fois au bide qui semble s'annoncer pour un parlementaire que forcément je connais bien puisqu'il est celui de mon petit pays, Hervé Mariton. Ah ça, on peut dire qu'il s'y est donné. Il y a, chez lui, depuis toujours, ce côté besogneux qui recouvre à la fois le fait qu'objectivement, il est travailleur, mais aussi quelque chose qui a une autre connotation de laborieux, un peu lourd.  Il a labouré les terres de son parti. Mais enfin, je ne peux que constater que les sondages le donnent au plus bas (2%- le tableau ci-joint est postérieur à l'écriture du post; il est du 5 octobre. De même dans ce titre du JDD où Mariton n'est même plus cité): ce serait le quadruple que ce serait encore hors de proportion avec l'effort fourni. Il est tout de même extravagant, après le vacarme fait par la Marche pour Tous, que son porte-parole parlementaire soit scotché ci-bas dans le camp qui était le plus proche de cette protestation.

    Mariton n'est même plus citéEt là, on touche un des mystères de la politique. Chirac et Sarko ont toujours raconté n'importe quoi, mais ils avaient une manière d'élan physique qui emportait la conviction. Sarko, c'est en effet Duracell, comme disait bien Fillon. Je suis intimement convaincu que Mariton a plus de vraies convictions que les autres. Oui mais voilà: quelque chose fait qu'on s'en fout. C'est un problème d'envie, de désir. Le même problème d'envie et de désir qui touche désormais Sarko. Ah non: racheter la même voiture? Non. J'en ai déjà eu une, je voudrais voir autre chose. C'est terrible de songer que ce genre de raisonnements court. Mais c'est ainsi. Et c'est dévastateur.

     

    PS- J'apprends accessoirement, toujours par le Figaro, décidément une utile gazette que  Sarkozy ayant prévu de se déplacer à Tours le 15 octobre, Hervé Mariton, qui y tient meeting le ledemain s'est vu demander par la fédération locale de modifier son calendrier. Le responsable de cette fédération locale est tout simplement Philippe Briand, l'ancien trésorier de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

    «Je suis désolé mais j'avais calé ce meeting depuis cet été», a réagi auprès du Figaro Hervé Mariton. Le député a répliqué en proposant à l'ancien chef de l'État de faire une réunion commune. «Si c'est pour des raisons logistiques que je ne peux pas assurer mon meeting le 16, alors on peut mutualiser! Les militants pourront d'autant plus comparer nos positions», s'emporte l'élu, d'un ton très sérieux. «Je ne suis pas un garçon très compliqué». Savoureux. Et d'une goujaterie inouïe de la part des sarkozystes qui, à mon avis, se trompent sur les réactions de leur public. Je ne suis pas sûr qu'il adore ces comportements.


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  • Nicolas, on ne revient jamaisNicolas, on ne revient jamais"On ne revient jamais". La phrase est de Giscard expliquant pourquoi il n'avait pas retenté sa chance en 1988. C'est le bon sens même.  Ca n'est pas rien une victoire. Il y a un effet de surgissement sur le devant de la scène. Je n'irais pas jusqu'à dire un effet de surprise car Mitterrand, Chirac, Sarko, on les connaissait fichtrement lorsqu'ils l'ont emporté. Et il fallait qu'on les connût. Mais ça ne marche qu'une fois, cette espèce de moment miraculeux.

    Ce qui me convainc en l'état qu'une victoire de Sarko en 2017 est hautement improbable est une phrase du journaliste du Figaro, Pierre Pellissier, il y a des années déjà, sous Sarko encore. Pellissier c'était la droite plan-plan, pas un méchant bougre. Il écrivait pour les notaires, les rentiers qui lisent son journal. Rien à voir avec une supposée "droite dure". Et pourtant, dans un entretien vidéo précisément sur un site de droite, je l'avais senti vibrer de détestation pour Sarko. Parce que fondamentalement ce n'était pas sa droite à lui Pellissier. Sarko, sa droite, c'était la droite des bons coups, du fric vite enlevé, de la presse people. Or, je ne crois absolument pas que ce que j'appellerai les "conservateurs peinards" aient pardonné. Ils n'ont pas pardonné les paillettes, l'épouse choisie parmi les starlettes, les coups de menton trop bruyants. Et l'ennui avec ces gens là, Monsieur, c'est qu'ils n'oublient pas. On n'est pas dans le génie, pas dans les grands calculs, mais en présence de gens qui ont des principes. "Casse toi, pauv'con", c'est à droite que ça a fait des dégâts.Et là Sarko est grillé.

    Nicolas, on ne revient jamaisNicolas, on ne revient jamaisVICTIME DE LUI-MËME.- D'ailleurs, regardons autour de nous. Il y a des exemples de tentatives de "retour politique" (Mariton après sa défaite aux législatives de 97), mais ils sont extrêmement peu nombreux. D'abord parce que, malgré le dépit, beaucoup de candidats sont fair-play. Du reste, ils ont le sens du ridicule. Revenir après que les électeurs aient sévèrement jugé un mandat, c'est lourd à porter sur la grande scène politique. Et puis, tout simplement, ça ne marche pas. Sans doute, à la présidentielle, il y a des candidats qui se sont beaucoup représentés (Chirac, Mitterrand) mais jamais après avoir exercé un mandat et avoir été chassés.

    Par ailleurs, Sarko est victime de lui-même. Il nous a vanté au long de son mandat le grand monde, le vent du large. Manque de pot, il a été écouté et le mouvements naturels des choses allait dans ce sens: nous sommes devenus ainsi assez familiers de la vie politique ailleurs dans le monde. Nous savons que Georges Bush père, battu après un premier mandat, n'a jamais tenté de se représenter. En Allemagne? En Espagne? En Grande- Bretagne? Non. Nous cherchons un peu partout et nous ne voyons nulle part d'autre exemple de retour, du moins dans des nations qui nous ressemblent. Ah si, pardon, il y a un exemple, une super-recommandation même: Berlusconi en Italie. La France rêve peut-être d'un peu autre chose. Du reste, le très sage positionnement de M. Juppé, prenant d'entrée de nettes distances d'avec la droite dure, ouvrant au centre, montre qu'il a compris la situation créée. C'est un autre modèle, une recomposition du paysage sur lequel il faut parier, pas ressortir les vieux kroumirs qui se sont plantés . Sarko nous fait le coup des constructeurs automobiles un peu fatigués. Il change les phares, revoit un peu la carrosserie et modifie le tableau de bord. Manque de pot: c'est toujours le même moteur.

    Nicolas, on ne revient jamaisMARKETING.- Sarko est dans une vision exclusivement marketing de lui-même. Il se vit comme un produit qui doit changer, s'adapter. Et on voit bien que certains de ses groupies sont à mille pour cent là-dedans, convaincus d'être dans un jeu où il faut faire joujou avec ces gadgets que sont les radios, les télés, etc. Peut être même dans un jeu de rôles. Le problème est que tout ça manque totalement d'humanité.

    Reste une ultime observation. Un conservateur classique est, le plus généralement, quelqu'un qui considère qu'un incompétent dans une administration, dans une entreprise, doit être viré. Cette position, du reste, ne me pose aucun problème. Mais à Sarko, si. Parce qu'enfin, il a perdu. Et non seulement la présidentielle, mais tous les scrutins intermédiaires. Je doute fort que dans le fond de son électorat, il y ait un vaste courant sur le thème: "donnons une seconde chance". Un peu contradictoire, non?

    PS: Je lis dans la presse que le Front de Gauche opposerait un argument constitutionnel à cette candidature, Sarko n'ayant pas le droit comme membre du conseil constitutionnel de se représenter, même s'il en a démissionné puisqu'il peut y revenir. Je ne mesure pas la pertinence juridique de l'argument, mais il me semble qu'il faut creuser.


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  • A un moment donné, on n'a pas tiré la sonnette d'alarmeIl faut regarder cette vidéo en entier car, très probablement, elle nous rapproche de la vérité.

     

     Franchement, je ne connais rien de Jérôme Lavrilleux. Rien d'autre que ce que je lis dans les journaux et qui n'est pas très aimable. Au surplus, je n'aime pas la posture qui consiste à feindre être le plus fin. Donc, tout en ne partageant absolument pas les idées et les engagements de cet homme, je pense qu'il est à un moment de vérité et qu'en effet, il s'est laissé mettre dans une situation - et cela je le lui reproche- dans laquelle il est devenu aveugle. Il faut rappeler des déclarations de Jérôme Cahuzac qui disaient à peu près cela. J'ai eu à rencontrer par pur hasard le juge d'instruction qui avait, dans un poste antérieur à notre rencontre, eu à signifier à Alain Carignon qu'il partait en prison. La description de l'hébétude de son interlocuteur, la découverte subite qu'il était soumis à la loi de tous, était très éloquente. Ce qui est grave est sans doute ce qui a été fait, mais ce qui l'est davantage encore c'est que se créent des systèmes où l'on perd le sens commun. Revenons un instant sur terre: après tout, un parti n'est qu'une grosse association, une énorme peut-être, mais elle doit obéir à un cadre juridique général que nous acceptons tous. Il faut que s'y trouvent des vapeurs particulières - qui sont les vapeurs du pouvoir, bien sûr - pour que le meilleur des hommes s'y égare, perde le sens commun. Et je note ici les vapeurs du pouvoir, mais nous savons bien que cela pourrait se trouver dans un cadre religieux, voire dans un cadre sportif. Dans ces lieux, en somme où se créent des sortes de déconnexions du réel - peut-on dire des phénomènes extatiques?- qui font perdre le sens commun. Je songe à une interview que j'avais faite du biographe de Jean Luchaire, Cédric Meletta. Sur la  fin de sa gloire, Jean Luchaire - dont il faut rappeler que ce fut d'abord un journaliste de gauche- bascule, comme l'on sait dans la collaboration et lui, l'homme parfaitement informé de l'issue qui vient, accepte le poste ridicule de commissaire à l'information à Sigmaringen. Pour quelques semaines de pouvoir, pour quelques moments d'extase. Je n'excuse rien. Je ne compare pas les tripatouillage de l'UMP avec ça. Sauf sur un point: c'est le même carburant qui fait ainsi perdre le sens du réel.


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